Chaykh ‘Abdoullah Al-Mutlaq

Ceux qui restreignent le sens de la « salafîyyah » ...

As-salâmu ‘alaykum wa rahmatu-llâhi wa barakâtuh.
Le samedi 20 du mois de Rabî’ Ath-Thânî de l’an 1429 H..

Chaykh ‘Abdu-llâh Al-Mutlaq -qu’Allâh le préserve-, est membre du Comité des grands Savants en Arabie Saoudite. Il dit -qu’Allâh le récompense- :

« Mes chers [frères], [sachez que] ces gens qui restreignent le sens (ma’nâ) de la « salafîyyah » [1], ceux qui soupçonnent (zinnah), ceux qui se passent du repentir (tawbah) [d’autrui], ceux qui ne débattent pas [de la vérité] avec les gens et qui ne diffusent (propagent) aucun bien (khayr), [alors] ceux-là, causent plus de tort que de bien à la « salafîyyah ».

Observez les Savants parmi les habitants [de l’Arabie] Saoudite… combien sont-ils [2] ? [En revanche, eux [3],] ils en veulent trois ou quatre uniquement. Et les autres ? hein ? Ils ne sont pas [sur la Voie des Pieux] Prédécesseurs (salaf) [? !].

Mes frères [!] [cet agissement est] une grande catastrophe (musîbah).

Aujourd’hui, si vous êtes attentifs aux Savants du Monde Islamique, vous vous rendrez compte qu’ils sont, pour eux [3], dans les répertoires (qawâim) des [Savants] déviants (munharifîn).

Si vous observez les Savants de la Communauté [Islamique] qui ont servis la [cause de cette] Religion (dîn), à l’instar d’Ibn Hadjar [Al-‘Asqalânî], An-Nawawî, Ibn Qudâmah [Al-Maqdisî] auteur du livre « al-mughnî » et autres écrits bénéfiques, Ibn ‘Aqîl, Ibn Al-Djawzî, [alors,] vous vous apercevrez qu’ils sont considérés chez eux [3], [comme de simple] écrivains d’ouvrages (tasnîfât) [au point de] les exclure de la « salafîyyah » à cause des quelques erreurs (mulâhazât) [présentes dans leurs écrits].

Mes chers frères en Allâh [!] ces gens-là, qui restreignent le sens de la « salafîyyah », font du mal à la Communauté [Islamique].

Ainsi, voyez [la personne de] son Excellence, le Chaykh ‘Abdu-l’Azîz bn Bâz [4], [celle du] Chaykh Muhammad bn Sâlih Al-‘Uthaymîn [5] -qu’Allâh leur fasse miséricorde- et [celle de] son Excellence, le présent Muftî général [du Royaume]… : [voyez] comment ils traitent [avec bonté] les gens, [voyez] comment ils parfont leurs manières [avec autrui], [voyez] comment ils reçoivent les étudiants en sciences [islamiques], [voyez] à quel point ils honorent les Savants (‘ulamâ’) [!]

Est-ce là, la méthodologie (manhadj) dont usent ces derniers [3] ? Non ! Ceux-là ! agréent qu’un petit nombre (qalîl), hein !, [une infime partie] d’étudiants en sciences [islamiques] que nous dénombrons par [les doigts] des mains et qui, dans leurs assises, s’occupent de manger la chair des Savants [6]… Tantôt ! ils déforment leurs paroles et parfois, ils mentent à leur égard.

[Le terme] « repentir » (tawbah) est absent de leur dictionnaire (qâmûs) et ils n’acceptent aucun retour (awbah) [pour autrui]. Ils restreignent cette religion (dîn), ils éprouvent de la joie lorsque les gens l’abandonnent mais pas quand [il s’agit] d’accepter [leurs] excuses (a’dhâr) et de leur entrée dans [la Religion].

Mes frères [!], si la Communauté [entière] était éprouvée [de ces méfaits,] ce serait là, une calamité : la « salafîyyah » se retrouverait dans un endroit limité (mahdûd) de cette Péninsule [Arabique]…

Mes frères en Allâh [!], voyez la douceur (damâthah) de caractère de son Excellence, [le] Chaykh ‘Abdu-l’Azîz bn Bâz et [celle du] Chaykh Muhammad bn ‘Uthaymîn, la manière dont ils délivraient des fatâwâ à l’ensemble des jeunes du Monde Islamique... s’ils divergeaient en Europe, en Amérique, en Afrique, au Japon, en Indonésie, en Australie… qui agréaient-ils [en tant que] juge (hakam) ? qui agréaient-ils ? vous remarquiez qu’ils acceptaient ‘Abdu-l’Azîz bn Bâz, Muhammad bn ‘Uthaymîn, untel et puis untel. Mais est-ce qu’ils agréent, [aujourd’hui,] les Savants (machâyikh ) de ceux-là [3] ? hein ? Non, par Allâh [!] ils ne les agréent pas et ne les acceptent pas !

Et puis, la voie entreprise par ceux-là [3], qu’Allâh leur accorde le Succès et la Guidance, mène à restreindre le sens de la « salafîyyah » et à faire fuir les gens de celle-ci. Ils donnent à la « salafîyyah » un sens étroit (dayyiq), limité (mahdûd) [qui,] la plupart du temps, [pousse] à rendre mécréant les gens (takfîr), à [les considérer comme] pécheurs (tafsîq), à rassembler leurs fautes (akhtâ’), à entacher (tachwîch) leur réputation (sum’ah) et à dénigrer (qadh) leur honneur (a’râd). Voilà… »


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[1] : La « salafîyyah » est une affiliation aux « salaf », Pieux Prédécesseurs. Ceux qui s’attachent sincèrement à leur Voie sont nommés « salafîyyûn » (au pluriel) ou « salafî » (au singulier). Certains, comme l’indique le Chaykh, tentent de restreindre son sens. Qu’Allâh le Très-Haut nous en préserve.
[2] : Sous-entendu qu’ils sont nombreux.
[3] : Ceux qui restreignent le sens de la « salafîyyah ».
[4] : Il s’agit de l’ancien Muftî. Il est décédé le jeudi 27 Muharram de l’an 1420 H..
[5] : Il est décédé en l’an 1421 H. (2000 E.C.).
[6] : C’est-à-dire qu’ils médisent et calomnient sur ces derniers.

Traduction : L’équipe http://mukhlisun.over-blog.com A l’origine la parole du Chaykh était déjà traduite en français, mais elle était publiée dans une vidéo sur « daylimotion ». Nous avons refait une nouvelle traduction pour la publier sur http://mukhlisun.over-blog.com
Lien du fichier audio : http://www.salafishare.com/15YMGXLFQM5S/TQONXCT.ram
Lien de l’article : http://mukhlisun.over-blog.com/article-19063258.html

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